jeudi 24 septembre 2009

Tout est dans la coupe de cheveux



Voila, à force de parler de toubibs, il fallait bien que je finisse par faire une blague de psy.

Spéciale dédicace à mes potes de terminale qui m'ont appellé dawson pendant un an, juste à cause de la coupe de cheveux. Alors que moi, je fait pas mon auto-psychanalyse à chaque fois qu'on me dit bonjour. Et que j'aurais jamais laissé partir la jolie brune. Quoique, maintenant que j'y pense...

C'est marrant comme il y a finalement peu de personnage de psy 'récurrents' dans les séries. Les scenaristes doivent être des gros névrosés (ou alors des gros consommateurs de psychotropes), parce que dès qu'il y a un psy dans un série télé, c'est forcément un personnage de messie paternaliste qui a réponse à tout alors que le personnage principal est au bout du rouleau. Dernier exemple en date : le très bon premier épisode de la dernière saison de House, où notre diagnosticien préféré se fait aider par un psy sursavant et surpuissant. (oui je sais, vous qui restez dans la légalité et sur TF1, vous avez une saison de retard, moi je m'en fous, j'attends hadoken, et tant pis -- ou l'inverse). J'aimerais bien voir un perso de psy qui n'y arrive pas, qui a envie de taper ses patients, ou les parents de ses patients, ou la télévision que regarde les parents de ses patients, etc...

On s'était bien marré avec une copine psychologue quand on avait vu une de ces navrantes comédies françaises où le psy est le personnage omniscient par excellence, donneur de conseil inpénitent, et qui peut résoudre tout vos problèmes en trois discussions et deux épisodes. Alors que craint qu'un psy ne puisse faire son boulot que sur la durée, et dans la douleur. Perso, j'espère ne jamais être vraiment dépressif, parce que rien qu'à l'idée de devoir aller voir un psy régulièrement, ça me déprime.

Pour la peine, la série qui parlait peut être le moins mal de dépression (encore qu'il faudrait l'avis d'un vrai psy), c'était Ally McBeal (oui je regarde des séries de gonzesses, et je vous emmerde). Parce que cette fille était vraiment folle, et que d'un épisode à l'autre, ça allait mieux, puis moins bien, puis beaucoup mieux, puis beaucoup moins bien, et que finalement chaque remontée de pente s'accompagnait toujours d'une rechute desespérante.

Et le fan était lui aussi brinquebalé du sommet de la montagne au fond du gouffre : d'accord, y'avais du Barry White, mais il fallait supporter Lucy Liu. Bien sur, Peter MacNichols est l'autre homme le plus drole du monde, mais dans la vraie vie, Rosa de Palma est lesbienne.

Le monde est cruel. J'espère qu'il a un bon avocat.

Et un bon psy.

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